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NOS SOINS

NOTRE DÉMARCHE

Le 10 septembre 2019, Clarisse Charara était invitée par Myriagone Conseil pour parler de notre entreprise et de notre beurre de karité d’exception.

L’intégralité du pitch retranscrit :

Imaginez-vous quelque part loin en Afrique noire, plus précisément dans une savane du nord du Bénin.

Après dix années de pousse et de patience, un arbre va donner son premier fruit. Malgré les changements climatiques, l’avancée du désert, l’impatience et la cupidité de l’homme.

C’est l’homme qui est son premier ennemi en favorisant la désertification et la culture sur brulis pour planter du coton au rendement plus rapide, mais beaucoup plus gourmand en eau…

Arrivé à maturation, le fruit tombe au sol… une fois par an.

Et c’est là que commence l’aventure. Nous allons ramasser le fruit – délicieux – et le dépulper pour en extraire le noyaux que nous allons laver puis sécher au soleil.

Une fois sec on va le casser pour en extraire l’amande, véritable héroine de notre conte.

Alors les femmes se regroupent – oui, cette amande est une affaire de femmes – pour trier et sélectionner les amandes, puis les laver à l’eau de source et les sécher au soleil.

Puis elles vont torréfier, concasser et bouillir cette amande pour en extraire de l’or!

L’or des femmes, c’est ainsi que l’on appelle le beurre de Karité.

Normalement c’est ici que l’aventure s’arrête pour l’amande, traditionnellement le beurre de karité est utilisé en cuisine, pour entretenir ou soigner la peau et les maux du quotidien…

Il était une fois, il ya un peu plus de vingt ans maintenant, une jeune chef de cabine métisse qui s’épanouissait à Air France et qui avait envie d’embrasser son côté africain… de suivre les pas de son père qui était chef d’entreprise au Bénin. Il exportait des crevettes et des gambas jusqu’aux marchés de Rungis et de Bruxelles. Son père de son côté la voyait plutôt dans le beurre de karité et lui conseilla de s’intéresser aux multiples thèses de médecine et de pharmacie pour en apprendre plus!

De retour en France, notre chef de cabine s’est, malgré une résistance de départ, mise à étudier tout ce qu’elle pouvait trouver comme documentation et thèse sur le sujet et s’émerveillait au fil des pages sur les propriétés miraculeuses que l’on attribuait au beurre de karité. Propriétés qui étaient loin de résonner avec les souvenirs de massages quotidiens aux odeurs légèrement rances de son enfance. Notre chef de cabine métisse devenue passionnée du sujet décide de renforcer ses recherches.

Commence l’épopée de Kala – c’est le petit nom de notre navigante, bientôt entrepreneur en herbe – à la recherche de ce beurre de Karité extraordinaire aux vertus miraculeuses. Elle fait le tour des marques existantes, pour trouver des variantes graisseuses, souvent blanches et rances, bio ou non, parfois avec une palette de couleurs jaunes et un éventail d’odeurs variées… mais rien qui corresponde véritablement au beurre de karité extraordinaire décrit dans les textes.

Elle décide alors d’investiguer la situation en Afrique et découvre que le beurre de karité change de qualité selon le lieu de récolte : en Afrique de l’ouest il était plus efficace dans les cosmétiques, en Afrique de l’est il était plus adapté pour l’alimentation, le Bénin – juste au milieu – avait peut-être des qualités équilibrées! Elle décide alors d’analyser plus en profondeur les zones de récolte : un échantillon de récolte est prélevé dans une zone et transformé en beurre de karité pour être ensuite analysé par un laboratoire puis on passe à une autre zone. Après comparaison de toutes les analyses une zone abritant une forêt protégée, à l’abri de toute contamination humaine, avec les analyses les plus prometteuses est choisie…

Commence alors les recherches sur les meilleures méthodes d’extraction et de production, Kala et son équipe ont fait des essais de séchage des noix et des amandes dans des fours en contrôlant la température, des tests sur les méthodes de torréfaction et de broyage, puis des tests sur la purification et la stabilisation. Ils ont même développé leurs propres techniques pour arriver au résultat escompté. Tout dans leur démarche devait aboutir à un produit 100% naturel et biologique. Ai-je mentionné qu’il n’y a qu’une récolte par an?

Tous ces tests et développements ont donc pris quelques années, mais ils ont finalement obtenu un beurre de karité tellement exceptionnel, qu’ils lui ont donné un nom : le Kala Karité.

Le Kala Karité est une matière qui est vivante, active, puissante qui peut être mélangée avec toute huile végétale ou huile essentielle et l’entraine jusqu’au plus profond du tissu sur lequel elle est appliquée. Le Kala Karité est hémostatique, anti-septique, anti-inflammatoire, décontractant musculaire, restructurant cutané et plus encore…

L’équipe de Kala a aussi intégré dans leur processus de production les principes et les enseignements tirés de travaux de Rudolph Steiner et du docteur Masaru Emoto qui intègrent le facteur de l’intention dans toute action – l’équipe applique les intentions d’amour et de guérison tout au long de la fabrication.

Après avoir testé le Kala Karité sur eux-mêmes et toutes leurs familles, l’objectif était de concevoir une gamme cosmétique à base de Kala Karité, mais tout à basculé un soir, au coucher du soleil, près de l’unité de production.

L’artère principale de la ville était inhabituellement bouchée. Les voitures avançaient péniblement dans une brume bleutée de gaz d’échappement qui se mélangeaient au gré du vent à la poussière rousse de l’harmattan. Quelques impatients se livraient à un concert de klaxons de leur véhicule dans un vacarme assourdissant… l’excitation était à son comble.

Une dizaine de cavaliers sur des chevaux richement parés paradant lentement en rang devant les voitures. La rumeur d’un événement important se propageait rapidement comme une trainée de poudre : Les Bariba avaient choisi leur chef et la cérémonie de la Gaani allait avoir lieu le lendemain à l’occasion de l’intronisation du nouveau roi ! L’équipe de Kala était invitée à assister au spectacle équestre d’intronisation. Quel spectacle magnifique! Courses de chevaux, danses équestres aux rythmes des tamtams… Après le spectacle, l’équipe fait la connaissance du nouveau roi et des cavaliers qui leur apprennent que tout l’attirail équestre était de fabrication locale, mors et étriers forgés par le forgeron local, costumes et parures faits par les cavaliers eux-mêmes!

Mais les bouches des chevaux étaient en sang! Les mors forgés étaient loin de la qualité chromée et lisse de ce qu’on peut voir en Europe et le métal brut râpait les commissures et l’intérieur de la bouche des chevaux.

Kala eut l’idée de tester le Kala Karité sur la bouche des chevaux en le chauffant un peu pour le mélanger avec un peu de fourrage. Peut-être que cela avait un effet sur la cicatrisation des blessures de bouche…

Le lendemain une belle surprise les attendait, les plaies de bouche était quasiment guéries et cicatrisées!

Alors qu’aucun des membres de l’équipe n’était cavalier, une décision radicale était prise : celle de lancer une gamme équine avant de se lancer dans l’humain…

Avec l’aide d’un docteur en pharmacie spécialisé en aroma- et phytothérapie, un vétérinaire et un maréchal ferrant, l’équipe a mis au point trois produits répondant aux problématiques majeures des équidés. Deux ans de recherches avant de lancer la phase test, Les équidés de Kala étaient nés : Gérald Mossé, jockey de renommée internationale, à pu sauver le pied d’un de ces chevaux grâce au Spécial Soin Sabot des équidés Kala et ce après avoir « tout essayé » pendant plusieurs mois. Martine Bertinchant, cavalière et juge de dressage, parvient à soigner pour la première fois son PRE d’une dermite qui durait depuis huit ans grâce au Spécial Soin Dermites, les résultats de cicatrisation avec le Spécial Soin Robe étonne plusieurs cavaliers tant que par la rapidité de cicatrisation que par le fait que le poil repousse de la couleur d’origine! Avant l’arrivée des « équidés de Kala » les cicatrices laissaient des traces blanches sur la robe…

Après une phase test de quelques mois avec des résultats plus que probants, nous voilà dans la phase de commercialisation !

« Mais ma petite dame, c’est grand un cheval! Ce n’est pas le chien-chien à sa mémère…! » Kala n’avait pas fini d’entendre les moqueries de la part des professionnels de la course hippique ! C’est vrai, quand on fait de l’innovation, il n’y a pas d’exemple à suivre ! Pour les sabots, les entretiens étaient vendus en seaux de cinq litres et elle présentait des pots de 250 ml… les autres soins étaient en pots de 100 ml! Cela allait être dur de changer les habitudes.

Au bout de quelques mois, Kala devait se rendre à une évidence qui n’était pas prévue : Les produits qu’elle avait imaginés étaient « trop » efficaces pour le contenant ! Un petit pot de 250 ml pour les soins des pieds durait plus de six mois ! Idem pour les autres soins…

« Les équidés de Kala » étaient un succès d’efficacité, mais pas commercial.

Quasiment en même temps, quelques clients utilisaient « les équidés de Kala » pour leurs besoins personnels. Le soin sabot a ainsi éliminé quelques pieds d’athlètes, quelques uns ont soulagé des psoriasis avec le soin dermites et le soin robe a pu éliminer des eczémas et aider à la cicatrisation de multiples plaies… « Les originels de Kala » et « Les essentiels de Kala », gammes destinées aux humains étaient relancées !

Un des défis  qui se présentait à l’équipe de Kala, en dehors des demandes de produits spécifiques, était de repenser le packaging :

Plus écologique, plus petits et avec des recharges moins chères que le pot initial ! Et voilà que toute l’équipe se met en quatre pour trouver des pots à base végétale et rechargeables et pour faire  une levée de fonds… qui vient juste de commencer!

La petite histoire ne mentionne pas les nuits blanches, les angoisses, les fins de mois difficiles, les milliers de kilomètres parcourus pour trouver le karité idéal et pour démarcher les clients, les négociations difficiles avec les banques et les créanciers, les espoirs et souvent les doutes que Kala et son équipe ont vécus…

L’histoire ne mentionne pas non-plus la satisfaction des clients qui avaient des résultats inespérés avec la gamme « Les équidés de Kala », des sourires qui enlevaient toute espèce de doute  quand à l’aventure entreprise…

Vous l’aurez – je pense – deviné, Kala c’est moi. Et il y a un message que j’aimerai vous communiquer : N’abandonnez jamais! Quoi que vous fassiez, n’abandonnez jamais! Vous êtes sur le bon chemin, les retards et les problèmes sont des tests pour vérifier à quel point vous êtes « à fond » dans votre projet, les sourires et la satisfaction de vos clients – et ne nous voilons pas la face, l’argent aussi ! – sont votre récompense…

Ce conte ne se termine pas par « ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d’enfants », mais par « nous sommes très heureux et l’aventure continue encore! »